Bonjour,
L'université populaire vous invite à LENS le vendredi 21 octobre à 18h au centre Jouhaux (rue Eugène BAR), pour débattre avec Stéphane SIROT à l'occasion de la sortie du livre : Paroles de syndicalistes en lutte à Marseille (le mouvement social contre la réforme des retraites, automne 2010).
Stéphane Sirot dirige la collection "Matériaux d'histoire sociale" à l'arbre bleu et c'est en historien du syndicalisme qu'il nous fera profiter de ces "paroles de lutte", consignées dans un ouvrage collectif coordonné par Christine Excoffier, Rémy Jean, Emre Ongun, Christian Palen et Gérard Perrier.
L'université populaire Ch'ti Guevara mettra cette année à votre disposition un blog pour vous tenir informés de nos activités. Une carte de soutien sera également disponible pour nous aider à faire face à nos frais.
Plan d'accès ou voir ce lien
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En espérant vous accueillir prochainement à Lens
Jean-françois DEJOURS, secrétaire de l'UP
L'université populaire vous invite à LENS le vendredi 21 octobre à 18h au centre Jouhaux (rue Eugène BAR), pour débattre avec Stéphane SIROT à l'occasion de la sortie du livre : Paroles de syndicalistes en lutte à Marseille (le mouvement social contre la réforme des retraites, automne 2010).
Stéphane Sirot dirige la collection "Matériaux d'histoire sociale" à l'arbre bleu et c'est en historien du syndicalisme qu'il nous fera profiter de ces "paroles de lutte", consignées dans un ouvrage collectif coordonné par Christine Excoffier, Rémy Jean, Emre Ongun, Christian Palen et Gérard Perrier.
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En espérant vous accueillir prochainement à Lens
Jean-françois DEJOURS, secrétaire de l'UP
Présentation :
En 15 ans, la
France a connu trois mouvements sociaux d’une ampleur exceptionnelle sur la
question des retraites. Celui de l’automne 2010 est sans conteste le plus
spectaculaire d’entre eux. Il faut remonter au printemps 68 pour trouver une
mobilisation nationale d’une telle intensité. Bref, avec son lot de
manifestations, de grèves et de blocages, mais également de débats de société
et d’enjeux politiques, le conflit de l’année dernière figure en tête de la
litanie des fièvres hexagonales. Marseille en a été le phare méridional. La
cité phocéenne est devenue la vedette des médias : ses raffineries et son
port paralysés, ses cortèges fournis ont fait la « une » des
journaux, la détermination de ses « tatas » des cantines scolaires a
impressionné, et ses rues encombrées d’ordures ménagères ont fourni aux
télévisions des images-choc. Interroger le conflit social de 2010 depuis cet
observatoire privilégié est une chance.
Quel est le sens de
ce mouvement ? Comment a-t-il été vécu par ses acteurs ? Quel bilan
en dressent-ils ? Pourquoi a-t-il échoué, malgré sa puissance et le
soutien indéfectible de l’opinion ? Quelles questions pose-t-il à la
gauche et au syndicalisme ? Comment ce dernier doit-il concevoir son rapport
au politique ? Enfin, quelles sont les leçons à en tirer pour
l’avenir ?
Telles sont
quelques-unes des interrogations soulevées dans ce livre. Des syndicalistes de
terrain y apportent leurs réponses. C’est en effet la voix des acteurs les plus
proches de la conduite au jour le jour des événements qui retentit ici. Donner
la parole à ceux qui l’ont rarement est l’une des grandes originalités de
l’ouvrage. Il est le fruit d’une initiative de militants de la région de
Marseille qui se sont attachés à interroger des syndicalistes de tous horizons,
en leur laissant exprimer leurs convictions et leurs déceptions, mais également
leurs doutes et leurs espoirs.
Enrichies d’une
analyse du contexte et d’une chronologie, complétées par des débats entre
anciens dirigeants syndicaux et entre chercheurs, ces Paroles de syndicalistes en lutte à
Marseille feront date. Elles passionneront tous ceux qui veulent
comprendre le temps présent et ne renoncent pas à changer l’avenir.